Comme vous le savez déjà surement, je suis depuis plusieurs années un passionné de sports de glisse. Aujourd’hui, j’ai innové en débutant un nouveau sport : le wingfoil. Similaire au kitesurf, le but est d’être tracté par le vent via une sorte de cerf-volant nommé « WING » tout en tenant sur planche de paddle ou de surf. Cette planche est monté d’un foil (mât et ailes disposés sous la planche) afin de lever la planche au-dessus de l’eau et donc d’aller plus vite avec moins de trainé.
Pour commencer ce sport, il vous faut 3 éléments essentiels : la wing, la planche et le foil. Le plus cher d’entre eux, et le plus important selon moi, c’est le foil (2 ailes attachés à un fuselage lui-même accroché à un mât allant sous la planche). Mais reste à savoir comment bien choisir son foil de wingfoil… Je suis là pour y répondre ! (article appuyé par les recherches des wingsurfeurs de www.wing.fr . Merci aux 3 wingeurs !)
La longueur de mât, un élément déterminant
Comme pour tout autre sport nautique, la longueur du mât est importante en wingfoil. La longueur de mât est principalement dépendante de votre niveau en foil avant d’être lié au matériel utilisé comme la surface de l’aile ou de la wing. Au début, vous pourriez penser que la solution consiste à commencer avec un mât plus court comme pour le kitefoil. Cependant, si vous utilisez un mât plus court, d’environ 40 cm, vous ne vous simplifierez pas la tâche en wing, au contraire. En effet, même si vous savez comment faire du foil, pendant que vous apprenez le wingfoil, vous aurez des difficultés au pompage.
Débutant souvent à 40 cm et pouvant aller jusqu’à plus d’1 mètre, bien choisir sa longueur est primordial !
C’est pour cela que les marques suggèrent comme étant la longueur idéale (pour la plupart des riders) une longueur entre 70 et 90 cm. Si vous vous demandez quelle longueur vous convient le mieux, nous constatons qu’en règle générale, la longueur la plus élevée est la meilleure. À moins, bien sûr, que vous n’habitiez un endroit où l’eau est peu profonde ou où il y a beaucoup d’algues.
Personnellement j’ai débuté sur du 70 cm avec le LOL Profoil de Takuma, un excellent foil. Les mâts plus courts posent plus de problèmes dans la house tandis que les mât trop long de + de 90 cm ne facilitent pas les manœuvres. Pour débuter un mât en 70 cm me semble être un bon point de départ (maintenant, si vous maitrisez le foil depuis déjà plusieurs années, fiez-vous à vos précédentes expériences avant tout !).
L’aile avant en wing : Plus c’est gros mieux c’est ?
L’aile avant est, comme vous le savez déjà, l’élément le plus déterminant dans le choix de votre foil (même si aujourd’hui il est de plus en plus facile de changer d’aile avant). Ici aussi, un mât plus long est une norme constatée sur les différents spots du Var (et d’ailleurs) car pour le wing vous utiliserez généralement des ailes avant plus grandes. Ceux qui pratiquent le wingfoil utilisent idéalement une aile avant plus volumineuse afin de pouvoir décoller et donc se hisser sur le foil plus tôt. Et vous n’aurez pas besoin d’autant de puissance pour rester sur le foil et remonter au vent.
Le wingfoil a démocratisé les surfaces d’ailes plus imposantes pour un soulèvement plus rapide.
Il est à noter que les ailes plus larges ont tendance à carver à la surface de l’eau lorsqu’on fait des virages. Un mât plus large permet de maintenir l’aile sous la surface et de la contrôler, ce qui rend possible les virages agressifs dans les vagues et donc dans le clapot. Nous pensons que la taille optimale d’une aile pour un foil dédié au wingfoil se situe entre 1500 et 2400 cm², la plupart des wingfoilers s’accordent généralement sur une aile de 2000 cm² qui tend à devenir la norme même si cela dépendra toujours de votre profil, de votre matos et des conditions le jour-j.
Le choix des matériaux de votre foil : le carbone, la fibre de verre ou l’aluminium
Comme vous le voyez, il existe différents mode de fabrication et surtout différents matériaux pour l’élaboration d’un foil de kitefoil, supfoil, surf-foil, wingfoil etc. Le matériau est l’élément décisif dans un sport où la gestion du poids est crucial. Le plus léger, le carbone, est le plus répandu, le plus fiable et le plus cher de tous.
Aujourd’hui, vous trouverez l’ensemble de ces matériaux sur le marché et parfois même dur un seul et même foil.
Ci-dessus, ma dernière acquisition, un foil haute-performance full carbone signé Moses Hydrofoil.
Les fois en aluminium : Le standard
Matériel de base employé dans l’industrie, l’aluminium représente une grande partie des foils du marché et se concentrent sur les foils d’entrée de gamme. Des pièces en alu peuvent être assemblées avec des pièces en carbone afin de réduire le prix de ce dernier. Généralement le mat et le fuselage sont en carbone, tandis que les pièces critiques (les ailes) restent en carbone.
Les foils en fibre de verre ou fiber glass
A mi-chemin entre le carbone et l’alu, la fibre de verre est plus légère que l’aluminium mais moins rigide que le carbone. C’est donc un bon compromis. Il arrive souvent que le fibre de verre soit directement mélangée (pendant la fabrication du foil) au carbone pour limiter le prix.
Les foils 100% carbone : le prix mais la performance
Plus robuste, plus léger et plus…cool, le carbone est le matériau idéal pour la conception des foils de wing. Il existe différentes qualités de carbone qui peuvent faire fluctuer le prix mais un foil carbone sera toujours plus onéreux qu’un foil en aluminium ou fibre de verre.
Voilà, vous savez tout ! Dorénavant vous saurez choisir le meilleur matériau pour votre foil ainsi que les deux autres critères les plus importants à savoir la longueur du mât et la surface de l’aile avant.
N’hésitez pas à m’envoyer un message via l’onglet contact pour encore plus de détails !
A très vite !