On a longtemps cru qu’il y avait des glucides qui mettaient plus de temps à être assimilés par l’organisme. Avec le temps, il s’est avéré que l’assimilation des sucres lents n’était pas du tout différente de celle des sucres rapides.
Eh oui ! On aurait tous baigné dans le mensonge sans nous en rendre compte ! Aujourd’hui encore, plusieurs personnes prennent pour acquis que les deux catégories de sucre fonctionnent différemment.
C’est une affirmation que j’entends souvent chez les sportifs, et même chez certains diététiciens qui ne semblent même pas être au courant des découvertes pas vraiment récentes à ce sujet. Qu’à cela ne tienne, je vais vous expliquer comment ça fonctionne en vous révélant tout sur les sucres lents.
Une simple différence de structure
Il semblerait que le malentendu entre les sucres lents et les sucres rapides ne repose que sur la différence de structure qu’on remarque entre les deux. En gros, il y a les glucides simples qui comportent un maximum de deux molécules, et dont la saveur sucrée ne trompe personne.
En parallèle, il y a ceux qu’on appelle les glucides complexes, qui ne sont pas sucrés, ont plusieurs centaines de molécules, et dont font partie les aliments que l’on pense appartenir à la catégorie des sucres lents. Cette différence entre la structure des sucres serait à l’origine de la croyance selon laquelle elles se digèrent plus lentement.
Pour compléter ces infos, on pensait dur comme fer que la quantité des apports en glucides lors des repas avait une réelle influence sur le taux de glucose qui se faisait la malle dans notre sang.
C’est sur ce principe que se fondent toutes les habitudes alimentaires des sportifs. Seulement, la notion ne serait pas complète. Je pense que le mieux est de dire que l’assimilation du sucre ne devrait plus être prise en compte. À la place, vous devriez vous concentrer sur l’apport glycémique des aliments.
La nouveauté concernant les sucres
Je veux donc affirmer sans crainte de me tromper que l’existence des sucres lents ne peut plus être prouvée. Au mieux, vous pouvez vous en référer aux mécanismes de stockage des aliments qui en contiennent.
Vous devez ainsi retenir que la vitesse d’absorption du sucre est la même, qu’elle ait une à deux molécules ou une centaine. La taille des glucides dans un aliment n’est donc pas une référence pour déterminer sa capacité hyperglycémiante.